[Présentation des 3e et 4e monnaies officielles des Jeux...

[Présentation des 3e et 4e monnaies officielles des Jeux olympiques d'Albertville de 1992]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT3215 05
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historiqueTrois patineurs de vitesse et une marmotte, une lugeuse Belle Epoque et un bobbeur, tels sont puissamment dessinés par Joaquin Jimenez les avers des troisième et quatrième pièces officielles des futurs Jeux olympiques d'hiver d'Albertville, présentées hier à Lyon par Patrice Cahart, directeur de la Monnaie de Paris et par Michel Barnier, co-président du comité d'organisation des Jeux en présence du prince Albert de Monaco et de Jacques Monestier, préfet de région [...]. Source : "Des pièces, en attendant les médailles" / Françoise Rolland in Le Progrès de Lyon, 22 février 1990.
historiqueOn l'ignore trop, la principauté de Monaco dispose, malgré un manque cruel de neige, d'une équipe de bobsleigh, de niveau international, qui participera aux Jeux olympiques d'hiver de 1992. "Bobeur" émérite, le prince Albert de Monaco était venu à Lyon pour le lancement de la pièce illustrant son sport. Patrice Cahart, directeur de la Monnaie de Paris, la lui remit avec la monnaie du patinage de vitesse, au cours d'une cérémonie présidée par Jacques Monestier, préfet de Rhône-Alpes, et Michel Barnier, coprésident du C.O.J.O. (Comité d'organisation des Jeux olympiques). La collection complète, émise par la Monnaie de Paris à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1992, comporte dix pièces d'or et neuf pièces en argent, dont les valeurs faciales atteignent respectivement 500 F (c'est la première fois qu'une valeur faciale aussi élevée est attribuée à une pièce en France) et 100 F. Ces pièces de collection, créées par des artistes renommés, réalisées dans des métaux précieux, sont émises en tirage limite, dans le monde entier : 30.000 exemplaires en or et 300.0000 exemplaires en argent, en qualité "épreuve", la plus haute garantie numismatique internationale. La réputation des éminentes qualités d'art et de beauté du travail de la Monnaie de Paris n'est d'ailleurs pas à faire. Fondée par Charlemagne, c'est la plus ancienne monnaie du monde et elle bénéficie de traditions séculaires. Oeuvres d'art, mais aussi placement intéressant, chaque pièce est présentée dans un écrin, protégée par une capsule transparente et accompagnée d'un certificat d'authenticité numéroté. Le revers de chaque pièce porte la flamme des Jeux olympiques et le millésime d'émission. Les neuf premières pièces, qui existent en deux versions - or et argent - illustrent chacune un sport hivernal, associé à un animal alpin, à un site olympique ou à une silhouette rétro. La dixième, en or seulement, est un hommage à Pierre de Coubertin, le baron français à qui l'on doit le rétablissement des J.O. en 1896. La Monnaie de Paris émet ces pièces deux par deux depuis septembre 1989 jusqu'en automne 1991. "Le rayonnement de la Monnaie de Paris contribuera à la réussite des Jeux olympiques" annonce le directeur de la Monnaie de Paris, Patrice Cahart. Plus concrètement, sur un chiffre d'affaires prévu de 600 MF pour la vente de ces monnaies dans le monde entier, près de 65 MF devraient constituer la redevance versée au C.O.J.O. En outre, les comités de Jeux olympiques doivent, dans chaque pays où seront vendues ces pièces, toucher une redevance. Cette monnaie constitue donc une manne pour l'olympisme. Les dix pièces de la collection des monnaies officielles des J.O. 1992 sont exposées [en février 1990] au siège social du Crédit lyonnais, 18, rue de la République à Lyon 2e, en version or et argent. Source "Jeux olympiques : garder la monnaie" / A.-M. André in Le Tout Lyon et Le Moniteur judiciaire, 27 février 1990.

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